à la bibliothèque, je
parcours lentement les rayons des romans québécois. j’en extrais quelques
histoires oubliées, que je dépose bien à la vue des gens en quête d’idées de
lecture. je les fais prendre place entre les Follet et les James de ce monde,
dans l’étagère que mes collègues et moi remplissons de nos coups de cœur.
leur couverture
défraichie ornée d’un titre seul n’attire peut-être pas autant l’œil qu’une cravate
sur un fond bleu, mais il m’arrive oui de voir partir ces livres de la
bibliothèque, entre les mains de lecteurs nouveaux.
c’est, pour moi, une petite
victoire - une grande félicité.
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