le mois dernier, toutes
les nuits, c’était le retour en Dominicanie.
comme cette fois où on
marchait dans la flamboyante zone coloniale, en route vers notre appartement. où
je m’arrêtais un instant coin El Conde
et Hostos, me tournais vers S. et disais
: c’est vrai, là, dis-moi que je suis pas
encore en train de rêver. dis-moi qu’on est là pour vrai.
la méfiance face au désir
qui tend à s’accomplir en état de rêve.
d'autant plus frustrant qu'après le oui et le presque soulagement, la presque tentation d'y croire, je me réveille ici,
ici,
et l'hiver est interminable.