et que tes cheveux se débrochent
en motocross
comme des vagues
(j.h.)
en motocross
comme des vagues
(j.h.)
il y a des jours où l’envie de fumer m’obsède tant qu’on me croirait personnage de fiction. je pense à ces femmes belles et longues qui déambulent dans les rues ou flottent sur les terrasses des cafés, tournant subtilement la tête pour laisser s’échapper la fumée. ces femmes qui lisent, réfléchissent, se reposent au soleil. et fument. tranquillement.
la personne assise à quelques tables de la mienne se racle la gorge. je tourne la tête, perçois l’odeur de sa cigarette. c’est là, dans cet instant d’impossible nausée, que la fiction ne peut plus continuer.
c’est là que mon délire prend conscience de son délire et que je ne me lève pas, au final, pour demander une cigarette à la personne qui fume à côté de moi.
et pourtant, le désir demeure.