20.2.14

« à la maison, maman est allongée sur le lit, elle lit un livre en français. nous sautons sur le lit, elle nous tâte les pieds. ils sont si froids. glace, elle prononce le mot glace. et puis elle nous ôte nos quatre chaussettes, prend nos pieds nus de patineuses et les glisse sous son chandail contre la peau tiède de son ventre. paradis trouvé. »

Siri Hustvedt, Un été sans les hommes, Paris, Actes Sud, 2011, p.209.

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